La perfection dans l'approximatif
Plus de 36 ans après la mort du petit Grégory, la justice française ne perd pas espoir de percer enfin au jour les circonstances de la mort de l’enfant alors âgé de quatre ans. «Les investigations ont repris et avancent. Des actes d’enquête ont été menés », déclare au Parisien le nouveau procureur général de Dijon, Thierry Pocquet du Haut-Jussé.
Selon Le Parisien, plusieurs témoins ont été auditionnés. Il s’agit de protagonistes ayant évolué dans les Vosges au moment des faits en 1984, dans l’entourage familial ou de voisinage de l’enfant ». Par ailleurs, une expertise « en stylométrie » devrait bientôt être versée à la procédure et les résultats des comparaisons ont permis d’attribuer des courriers du mystérieux corbeau à une personne soumise à l’expertise ».
«Les investigations ont repris dans cette affaire, et je reste confiant quant aux résultats concrets et effectifs des investigations, salue dans le quotidien l’avocat historique des parents de Grégory, Me Thierry Moser. Mais il faut encore s’armer de patience. » « Seules des preuves scientifiques incontestables pourraient être utilisées pour accuser je ne sais quelle personne », note Me Gérard Welzer, l’avocat historique de Bernard Laroche.
"Réentendre des témoins de l'époque 36 ans après, ça risque de ne pas aboutir à grand chose", disent de leur côté les avocats des principaux protagonistes de l'affaire, notamment ceux des époux Jacob, le grand oncle et la grand tante de Grégory, dont les mises en examen en 2017 ont depuis été annulées.
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