Archive Actualités du jeudi 1er avril 2021

#Balancetonporc: Je suis fière de la France et de sa justice qui a su se réinventer


Le 13 octobre 2017, en pleine libération de la parole aux États-Unis où je réside, j’ai décidé de relater mon expérience de femme sous la forme du hashtag #Balancetonporc. Ce vendredi 13, ruminant cet incident dans un coin de ma mémoire, j’ai livré le nom de la personne qui a reconnu les propos. Je ne le donnerai plus car il ne compte pas. Deux jours plus tard, mon message principal était traduit par Alyssa Milano et devenait le nouveau mouvement #MeToo, après celui lancé en 2007 par l’activiste Tarana Burke. Avant moi, l’actrice Rose McGowan, la chanteuse Taylor Swift mais aussi des femmes de chambres anonymes dans des hôtels, des professeurs d’Université de New York comme Céleste Kidd, des lobbyistes californiennes comme Adama Iwu décidaient de briser le silence. En France, Flavie Flament, Tristane Banon et d’autres avaient ouvert la porte pour dénoncer l’inacceptable. Quelques semaines plus tard, j’apprenais que je devais comparaître devant les tribunaux pour avoir raconté mon histoire. Alors que j’avais été récompensée parmi d’autres femmes et hommes en décembre 2017 en tant que personnalité de l’année par le magazine TIME, pour avoir permis de briser ce lourd silence. Puis par le Président de la République Emmanuel Macron le 30 janvier 2018 pour la même raison. En quelques mois je me suis sentie comme une véritable paria. 
Il fallait continuer de se battre ou s’écrouler. J’ai choisi la première option.
 Alors il fallait continuer de se battre ou s’écrouler. J’ai choisi la première option. Ce combat judiciaire mené depuis 3 ans est le combat de toutes les victimes pour être crues, entendues, respectées. Il a permis de porter sur la place publique le débat sur les mauvais comportements sexuels. Le 25 septembre 2019, la 17e chambre du tribunal de Paris, dite chambre de la Presse, m’a condamnée en première instance -entre autres- pour avoir “manqué de prudence” dans mon tweet. Pour l’utilisation d’un mot de manière non juridique. Pour ne pas avoir tweeté avec deux avocats à mes côtés et un dictionnaire Dalloz sous le bras. Cela m’a valu d’être condamnée à verser 28.000 euros au plaignant (15.000 de dommages et intérêts, 5.000 pour frais d’avocat et à l’obligation de deux publications judiciaires à hauteur de 4.000 euros). Puis, j’ai fait appel. Cette fois-ci, le plaignant m’a réclamé 240.000 euros. Ce mercredi 31 mars, il a été débouté de toutes ses demandes. Aujourd’hui, après 8 ans aux États-Unis, au terme d’une procédure exténuante, je suis fière de mon pays d’origine. Soupçonnée de ne pas évoluer, d’être un foyer de résistance à la cause des femmes, de favoriser une culture machiste, la France a prouvé par cette décision qui m’a lavée de tous les chefs d’accusation qu’elle savait changer. La justice est capable d’intégrer des changements sociétaux plutôt que de rester ancrée dans une lecture rigide du droit. Elle a su se réinventer. Dans les faits, j’ai été attaquée en justice pour un tweet publié un jour sous le coup de la colère, sans esprit de revanche. Il fallait relater cette très mauvaise expérience. Pour dire stop. Selon mon agresseur, il s’agissait uniquement de “drague lourde”. J’ai très mal vécu cette minimisation de l’agression verbale sexiste que j’ai subie. Cette phrase attaque l’intimité. C’est une violence. Une de celle qui vise les organes sexuels. “Tu as des gros seins”. Une poitrine trop généreuse que j’ai plusieurs fois songé à réduire depuis. Que j’ai caché encore plus souvent. “Je vais te faire jouir toute la nuit”. Il appartient à chacun de jauger le niveau de son ressenti. L’année d’avant, toujours à Cannes, j’avais encaissé un coup de poing par un acteur dans un grand hôtel. Avec des traces de coups, des témoins, j’avais pu déposer une main courante au commissariat. Je me suis sentie libérée. La procédure poursuivait son cours. Ma nouvelle agression, verbale cette fois-ci, n’était pas qualifiable. La loi d’outrage sexiste créée par l’ancienne secrétaire d’État chargée de l’égalité Marlène Schiappa en 2018 est justement née de ce mouvement de révolte consécutif à mon tweet. 
Je déplore que les micros soient grands ouverts aux agresseurs. On les laisse salir et attaquer encore les victimes. Partout: dans la presse, à la radio, à la télévision ou dans les livres.
 Je déplore que les micros soient grands ouverts aux agresseurs. On les laisse salir et attaquer encore les victimes. Partout: dans la presse, à la radio, à la télévision ou dans les livres. Ils ont un couloir grand ouvert vers la starisation. Il faut les ignorer et prendre en compte ce que la victime endure, faire appel au sens commun. Quels sont la réalité et le quotidien des briseuses de silence? Celles qui m’écrivent me racontent les mêmes symptômes: troubles du sommeil, elles dorment peu ou trop. Difficulté à assumer les petits actes de la vie de tous les jours: cuisiner, ranger ou travailler devient insurmontable. Deux d’entre elles, attaquées par la ligue du LOL, m’ont avoué qu’elles partageaient le même chiropracteur à force d’avoir le dos coincé. Problèmes psychologiques, physiques pour d’autres. Somatisation. Dans mon cas, à chaque étape judiciaire un problème physique grave. Normal, l’immunité du corps dégringole à chaque choc. J’ai perdu une partie de ma santé physique et de ma force, ces trois dernières années, entre les campagnes de désinformation, les attaques, les pressions et les menaces à mon égard, inhérentes à cette procédure bâillon. Pression judiciaire et assèchement financier: une méthode classique pour faire taire les paroles qui se libèrent. Mais je suis restée debout. Contrairement à ce qu’on voudrait nous faire croire, il n’existe pas de vraies ou de fausses victimes. Subir un écart de langage, une attaque sexiste, une agression sexuelle tient du même ressort: le non-respect de la condition féminine. Passer la limite du non-consentement n’est pas acceptable. Il sert un seul but: celui de faire disparaître la femme, de l’invisibiliser.  
La façon dont il m’a été intenté en a fait le procès de la honte.
 #Balancetonporc a été une caisse de résonance car toutes les femmes du monde ont entendu ces mots impropres, à caractère sexuel et pornographique. Toutes celles qui ont repris ce hashtag et m’ont écrit -près d’un million de réponses- se sont senties insultées. Hommes ivres ou pas, années 90 ou années 2020, toutes ont déjà connu ces situations. Cette violence culturelle a été tolérée, acceptée, intégrée. Les #Balancetonporc et #MeToo ont créé du lien entre les victimes, leur ont permis de dialoguer, de se soutenir, et de s’interroger sur des paroles et des comportements inadmissibles, ancrés dans de mauvaises habitudes séculaires. Il a aussi ouvert un chemin vers une meilleure écoute. Enfin, une dernière petite musique a été jouée par les détracteurs ces dernières années. La justice est-elle remplacée par Twitter? Peut-on condamner une personne dénoncée sur les réseaux sociaux sans passer par la case justice? On voudrait les opposer, pourtant les tribunaux populaires et judiciaires ont toujours coexisté. Il s’agit de débats d’idées. Ils sont essentiels au fonctionnement d’une bonne démocratie. Au départ les livres, puis la presse, la radio, la télévision et enfin internet. Le 7ème pouvoir est nécessaire et sain: il contribue à un équilibre. Il change les codes et la loi.  
Si la délation est méprisable, la dénonciation est utile.
 Les réseaux sociaux ont offert aux victimes un espace de réconfort, d’échange là où leur parole n’a pas été écoutée. Les nouvelles technologies font partie de notre paysage. Aucun retour en arrière n’est possible. Si les tuyaux ont évolué, le message prime. Avec une limite soulignée par la cour d’Appel: que les femmes dont la parole a été libérée “ne dénoncent pas des hommes inconsidérément sur les réseaux sociaux en proférant des accusations mensongères à leur égard”. D’ailleurs, sur le nombre de noms dévoilés, combien l’ont été à mauvais escient ou par esprit de vengeance? Ces “silence breakers”, elles aussi, ont poussé un cri de colère. Ni plus ni moins. Depuis #BalanceTonPorc et #MeToo, le nombre de plaintes a augmenté de plus de 20% à Paris, à New York ou ailleurs dans le monde. Partout, jaillit le même désir de dire, de se libérer. Ce qui m’est arrivé n’est pas une exception. Ce combat judiciaire pénible a pris plus de 3 ans de ma vie. C’est celui de beaucoup d’autres qu’il est urgent de croire, entendre et respecter. Ce hashtag a créé du lien entre les victimes, leur a permis de dialoguer, de se soutenir, de s’interroger, et de ne plus avoir peur de dénoncer. Car si la délation est méprisable, la dénonciation est utile.La façon dont il m’a été intenté en a fait le procès de la honte. Pour supporter l’insupportable, il faut se transformer en “warrior”, en survivante. À toute grande cause collective une équipe exceptionnelle. C’ est aussi le combat de mes avocats, Maître Szpiner, Maître Dousselin, Maître Baroin, Maître Coiffier, qui ont travaillé sans relâche pour ce résultat inouï. Je suis soulagée qu’il se termine pour l’instant en “happy end”. Des plus hautes instances de l’État, aux associations de féministes, en passant par des philosophes, intellectuels et des membres de la société civile, de très nombreuses personnalités ont accordé leur soutien à ce mouvement, soulignant toute la nécessité d’alerter et d’agir contre ce type d’agressions. Continuons ensemble!   À voir également sur Le HuffPost: Écarter les candidats auteurs de violences sexuelles? La base, pour ces manifestantes LIRE AUSSITRIBUNE - Lettre aux élus qui s’apprêtent à parrainer Jean Lassalle pour la présidentielle"Ma force, c'est d'être vulgaire": Corinne Masiero répond à ses détracteurs après les César
https://www.huffingtonpost.fr/entry/balancetonporc-je-suis-fiere-de-la-france-et-de-sa-justice-qui-a-su-se-reinventer_fr_6065e503c5b696686f6f2c0f
POLITIQUE

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Mondial-2022 au Qatar: Pour Mélenchon, "on ne peut pas jouer sur les cadavres"


SPORT - Jean-Luc Mélenchon, qui sera candidat à la présidentielle, a estimé ce jeudi 1er avril que les joueurs de l’équipe de France n’avaient “rien à foutre” au Qatar pour la Coupe du Monde 2022, car “on ne peut pas jouer au foot sur les cadavres”.“Oui, s’il y avait une bataille pour le boycott, moi j’y participerais, mais je n’ai pas beaucoup d’illusions. C’est une honte ce qui se fait là. 6500 personnes sont mortes sur les chantiers. C’est affreux comment ils traitent les gens”, a déclaré Mélenchon sur RTL, se référant à une récente enquête du quotidien britannique The Guardian.Le Qatar est sous le feu de critiques d’organisations de défense des droits humains pour son traitement des travailleurs migrants, beaucoup d’entre eux étant exploités et travaillant dans des conditions dangereuses, selon ces organisations, sur les chantiers liés à la prochaine Coupe du monde 2022.Mais le pays, a assuré mercredi un responsable gouvernemental qatari, “a fait des progrès tangibles sur la réforme du travail” et entend “faire d’une réforme complète du travail une part majeure de l’héritage du Mondial-2022″.“Les gars, je vous dis de ne pas y aller”“Le Qatar est le financier de toutes sortes d’activités anti-françaises en Afrique. Ils participent à l’armement et à l’organisation de milices islamiques qui ensuite nous tirent dessus”, a ajouté Mélenchon.L’équipe de France doit-elle s’y rendre? “Ça, il y a des fédérations sportives pour en discuter. Moi je pense qu’un Français n’a rien à foutre là-bas. Mais après, bon, c’est moi. (...) Oui, les gars, je vous dis de ne pas y aller. On ne peut pas jouer au foot sur les cadavres, on ne peut pas jouer au foot avec des violents bornés obscurantistes comme ceux qu’on a là”, a conclu le président du groupe La France insoumise (LFI) à l’Assemblée.Le secrétaire national d’Europe Écologie-Les Verts (EELV) Julien Bayou a appelé mercredi à boycotter la Coupe du monde 2022. Mais l’équipe de France de football “ira au Qatar si elle se qualifie” pour le Mondial, avait assuré le 9 mars à l’AFP le président de la Fédération Noël Le Graët, évacuant l’hypothèse d’un boycott.Mercredi, le milieu de terrain allemand du Real Madrid Toni Kroos a ouvertement critiqué le Qatar, évoquant les “conditions des travailleurs” et “le fait que l’homosexualité soit pénalisée et punie” dans ce pays, tout en se prononçant plutôt en défaveur d’un boycott.À voir également sur Le HuffPost: À l’aéroport de Doha, ces joueurs d’une équipe de foot chinoise ressemble aux GhostbustersLIRE AUSSILes Bleus s'imposent 1-0 en Bosnie-HerzégovineUn cheikh du Qatar a-t-il refusé de saluer deux arbitres femmes? La Fifa parle de "mensonges"
https://www.huffingtonpost.fr/entry/mondial-2022-au-qatar-pour-melenchon-on-ne-peut-pas-jouer-sur-les-cadavres_fr_60662047c5b6aa24bc607b8a
POLITIQUE

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Maddy (Les Marseillais) effrayée par Benjamin Samat, la vidéo qui fait marrer les internautes





Maddy a été effrayée par son chéri Benjamin Samat lors de leurs vacances aux Maldives et une vidéo postée sur son compte Instagram a fait marrer les internautes.
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Alix en froid avec Les Marseillais depuis sa rupture avec Benjamin Samat ? Elle retrouve une candidate emblématique





Alix des Princes et les Princesses de l'Amour 4 est en froid avec de nombreux Marseillais depuis sa rupture avec Benjamin Samat... Mais pas cette candidate !
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Macron salue "l’audace, l’intelligence et l’impertinence" des dessins de Plantu au Monde


HOMMAGE - Clap de fin. Plantu a signé mercredi 31 mars son dernier dessin en une du journal Le Monde, qui rend hommage dans un supplément de huit pages à son dessinateur vedette.Pour son dernier dessin en première page du Monde, qui orne l’édition publiée mercredi et datée du jeudi 1er avril, Plantu montre le président Macron à l’Elysée, tourneboulé et ne sachant pas, à quelques heures de son allocution, quelles nouvelles mesures annoncer contre le Covid-19.Un dessin qui s’accompagne de multiples clins d’œil aux lecteurs du Monde : des petites souris (animaux qui agrémentent souvent ses dessins) agitant un mouchoir pour dire au revoir, une Marianne masquée, et plusieurs colombes (son autre animal fétiche), dont l’une tient un point d’interrogation dans son bec, référence à son tout premier dessin publié dans le journal en 1972.Plantu a également partagé ce dessin sur sa page Facebook ce jeudi 1er avril, susictant plusieurs centaines de commentaires, dont celui du président de la République Emmanuel Macron.“Cher Plantu, merci”, écrit le chef d’Etat. Durant 50 ans, vous avez dessiné pour Le Monde les jours heureux et malheureux de notre Histoire. Avec l’audace, l’intelligence et l’impertinence qui font l’essence du dessin de presse. Vous ne partez pas : votre legs aux nouvelles générations est immense”.Plantu sera remplacé par des dessinateurs et dessinatrices du collectif international “Cartooning for peace” qu’il a confondé, et auxquels le journal fera désormais appel pour sa une.À voir également sur Le HuffPost: Coco de Charlie Hebdo a dessiné “Le Banquet” de Platon et c’était du sport
https://www.huffingtonpost.fr/entry/macron-salue-laudace-lintelligence-et-limpertinence-des-dessins-de-plantu-au-monde_fr_60661592c5b6f5a03f021d1f
Actualités

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Maeva Ghennam (Les Marseillais) en souffrance depuis son opération, elle se confie





Au plus mal depuis sa dernière opération, Maeva Ghennam a décidé de se confier avec honnêteté à ses followers.
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Confinement: l'oral du bac et les concours du supérieur devraient être maintenus


CORONAVIRUS - Le service après-vente des annonces. À l’Assemblée nationale, pour le premier, et sur RTL, pour le second, le Premier ministre Jean Castex, et le ministre de l’Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer sont venus apporter ce jeudi 1er avril quelques précisions aux nouvelles restrictions annoncées la veille par Emmanuel Macron.Au Parlement, face à des élus dont nombre ont décidé de ne pas prendre au vote dénonçant pour Les républicains un “piétinement” de leur rôle, Jean Castex a notamment annoncé que les concours de l’enseignement supérieur prévus au cours des quatre prochaines semaines seraient maintenus et leurs conditions d’organisation “adaptées”.Les examens ne pouvant se faire en distanciel seront en revanche “reportés autant que possible” sur “le mois de mai”, a-t-il précisé, rappelant que les étudiants pourraient revenir “une journée par semaine en présentiel” sur leur lieu de cours, “dans des conditions strictes”.Confinement ergo sumLe ministre de l’Éducation Jean-Michel Blanquer a indiqué de son côté sur RTL avoir pour objectif de maintenir le grand oral et l’épreuve de philo du bac cette année, malgré la fermeture annoncée des établissements pour les 3 à 4  semaines qui viennent.“L’objectif est de maintenir autant que possible les examens tels que prévu aujourd’hui”, a-t-il dit en réponse à une question, citant la philo et le grand oral pour le bac, ou encore les examens pour les BTS. “Nous nous fondons sur la situation sanitaire et partons du principe qu’elle sera très améliorée en juin”, a-t-il poursuivi.“Ce n’est pas pour embêter les gens mais pour maintenir l’exigence du bac”, a poursuivi le ministre, évoquant la nécessité “de la plus extrême bienveillance”.Selon lui, l’épreuve de philo pourra être organisée “en respectant les mesures barrières”, avec des “distances plus fortes que d’habitude”, entre les candidats.Les crèches, écoles, collèges et lycées seront fermés dès vendredi soir et les vacances scolaires de printemps unifiées sur tout le territoire à partir du 12 avril. La semaine du 5 au 12 avril, “les cours pour les écoles, collèges et lycées se feront à la maison, sauf pour les enfants des soignants et de quelques autres professions, de même que les enfants en situation de handicap. Elle sera suivie de deux semaines de vacances à partir du 12 avril, pour toutes les zones, avant une rentrée le 26 avril en présentiel dans les écoles et en distanciel pendant une semaine de plus dans les collèges et lycées.Les lycées fonctionnant sur un modèle hybride depuis plusieurs semaines, des syndicats ont déjà réclamé l’annulation du grand oral.À voir également sur e HuffPost: Blanquer prouve qu’on peut faire du sport avec un masque à l’école et ça vaut le détournement
https://www.huffingtonpost.fr/entry/confinement-oral-bac-concours-superieur-devraient-etre-maintenus_fr_6065852cc5b6adf599cd28d6
LIFE

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10.000 lits en réanimation? Une course contre la montre parsemée d'obstacles (CA)


CORONAVIRUS - “Nous devons chacun fournir un effort supplémentaire. Et un effort des soignants, d’abord, pour augmenter nos capacités en réanimation.” Mercredi 31 mars, au cours d’une allocution durant laquelle il a annoncé sans le nommer un confinement pour l’ensemble du territoire national à l’exception des Outre-mer, Emmanuel Macron a longuement insisté sur un point: face à la pandémie de covid-19, le système de santé français va devoir augmenter ses capacités d’accueil en réanimation. Alors que les variants provoquent une ”épidémie dans l’épidémie”, pour reprendre les termes du chef de l’État, du fait de leur caractère plus transmissible et plus mortel que la souche originelle du Sars-CoV-2, Emmanuel Macron souhaite donc voir passer le nombre de places en réa à 10.000. Un objectif très élevé, même s’il demeure en deçà de celui répété depuis des mois, notamment par le ministre de la Santé Olivier Véran, qui s’établissait alors à 12.000. Interrogé sur cet abaissement de la cible par Léa Salamé sur France Inter, le ministre s’est justifié ce jeudi 1er avril en mettant en avant la stratégie de l’exécutif d’avoir toujours “un coup d’avance sur l’épidémie” et donc de chercher à coller aux besoins réels davantage que d’entretenir en permanence un arsenal sanitaire coûteux. À l’heure actuelle, le système de santé français est en capacité d’accueillir un peu plus de 7000 personnes en réanimation (sont inclus dans ce chiffre les véritables services de réanimation, mais aussi ceux de soins intensifs et de soins continus) contre 5000 en temps normal, pour 5053 malades du Covid-19 à la date du 31 mars et des milliers de patients nécessitant des soins lourds, pour traiter des cancers par exemple. Et cela sans compter les futures hospitalisations liées à la vague de coronavirus en cours. Un système prêt à pousser les murs... Comme l’a annoncé Emmanuel Macron dans son discours, le premier levier qui va être actionné est “l’ouverture de nouvelles capacités d’accueil dans certains hôpitaux parisiens”. Une déclaration précisée ce jeudi 1er avril par son ministre de la Santé Olivier Véran, au micro de France Inter. Celui qui est médecin de formation a notamment évoqué la création imminente d’une nouvelle unité de soixante lits à l’hôpital Henri Mondor de Créteil, dans le Val-de-Marne. “Et nous allons même en (des lits de réanimation, ndlr) ouvrir plusieurs centaines”, a-t-il ajouté, plus sibyllin sur leur localisation. 10 000 lits de réa promis - @olivierveran : "Nous augmentons leur nombre à mesure que les besoins de soins augmentent, mais au détriment parfois des soins accordés aux autres malades. Il faut avoir toujours des lits pour les malades, pour ne pas avoir de tri" #Covid#le79Interpic.twitter.com/Nj2IugQ2g4— France Inter (@franceinter) April 1, 2021Pour accréditer cette idée d’une forme de latitude face au virus, Olivier Véran a insisté sur le fait qu’il y avait actuellement “1200 patients de moins en réanimation qu’au pic de la première vague”, ce qui laisse, selon lui, une certaine marge de manœuvre aux soignants pour élargir leur capacité d’accueil. Pour augmenter encore ce chiffre “sans trop déprogrammer” d’opérations, a assuré Emmanuel Macron, les soignants “sont et seront appuyés dans les prochains jours par des renforts” humains. Cela notamment, pour reprendre encore les arguments du chef de l’État, grâce à la mobilisation d’étudiants médecins et infirmiers, mais aussi de retraités ayant accepté de reprendre le travail, des services de soins de l’armée (qui avaient par exemple permis de monter un hôpital de campagne à Mulhouse lors du premier confinement) ou encore de volontaires de la réserve sanitaire. ...mais avec quel personnel? Pour autant, au sein des personnels de santé à l’œuvre sur le terrain, si l’on est désormais habitué à “pousser les murs” et à mobiliser des ressources matérielles supplémentaires pour faire face à l’afflux de patients, on peine à voir où ces ressources humaines indispensables au bon fonctionnement des futures nouvelles places en réa vont être trouvées. Car au contraire de la première vague du printemps 2020, les régions sont cette fois bien plus nombreuses à être touchées au même moment. Impossible dès lors de faire venir des soignants d’ailleurs sans fragiliser le système de santé dans leur région d’origine. “On est au bout du bout, on ne pourra augmenter le nombre de personnels”, a par exemple alerté ce jeudi matin Rémi Pauvros, président de la Fédération hospitalière de France pour les Hauts-de-France sur BFM Lille. En outre, en ce qui concerne les renforts mobilisés en dernière minute, se pose la question de la formation. Car “le niveau de compétence pour la réanimation ne s’acquiert pas en huit jours,” précise le médecin Alain Ducardonnet à nos confrères de BFMTV. Du fait de l’effort que les soignants ont déjà à fournir, impossible pour eux d’accompagner et d’encadrer en même temps des médecins et infirmiers, en formation ou non, pour leur permettre d’acquérir les compétences nécessaires. D’ailleurs, s’il assure que de telles formations sont déjà en cours au sein de l’AP-HP, Rémi Salomon, le représentant des médecins des hôpitaux parisiens, se montre un rien circonspect quant à l’objectif de 10.000 lits de réanimation. “Je ne sais pas si c’est possible car cela implique énormément de déprogrammations, mais augmenter les capacités, c’est ce que l’on fait et allons faire”, explique-t-il au Parisien. Déprogrammer? Un choix dur, mais efficaceCar il reste justement, parmi les outils à disposition, ce recours à la déprogrammation d’opérations nécessitant a posteriori un passage par les services de réanimation ou de soins intensifs. Si certaines régions sont d’ores et déjà contraintes de le faire et dans les grandes largeurs, à l’image de l’Île-de-France, d’autres n’ont pas encore franchi le pas et certaines Autorités régionales de Santé n’osent pour le moment pas donner d’ordre ferme au système de santé local, comme l’ont fait la région francilienne donc ou encore Provence-Alpes-Côte d’Azur. De plus, la déprogrammation d’autres interventions est déjà une forme de “tri” entre les patients, comme l’expliquait ce jeudi matin un médecin sur Franceinfo. Avec un exemple éloquent: repousser pour la troisième fois l’opération d’un sexagénaire atteint d’un cancer pour lui prescrire à la place de nouvelles séances de chimiothérapie et faire de la place aux futurs malades du Covid-19 n’est pas forcément un choix aisé d’un point de vue éthique et revient déjà à privilégier les patients souffrant du coronavirus. Cette déprogrammation permettrait toutefois de solliciter des personnels qui, eux, peuvent travailler immédiatement dans des services de réanimation, notamment parmi les anesthésistes-réanimateurs et les infirmiers spécialisés qui œuvrent d’ordinaire en chirurgie dans des cliniques privées. Auprès de nos confrères de Franceinfo, le secrétaire général de la Société française d’anesthésie et de réanimation, Jean-Michel Constantin, évoque par exemple la possibilité de réquisitionner le personnel de ces établissements privés pratiquant la chirurgie mais qui n’ont pas de service de réanimation. Ce qui permettrait à quelques médecins et infirmiers de venir grossir les rangs des soignants en réa.Une vingtaine de jours pour trancherDernier levier finalement: la possibilité de transférer (en train, en avion, en hélicoptère par exemple) des malades vers les quelques régions relativement épargnées -pour le moment en tout cas- que sont la Bretagne et la Nouvelle-Aquitaine notamment. Mais pour ce faire, et au contraire de la situation exceptionnelle de la première vague, il faut encore que les familles des patients acceptent. Or pour l’heure, bien loin de la promesse faite par Olivier Véran d’envoyer ailleurs des centaines de malades franciliens, on constate dans les hôpitaux de nombreux refus. “Je m’entretiens régulièrement avec les directeurs médicaux de crise des hôpitaux franciliens pour leur demander de mettre les bouchées doubles”, a assuré le ministre de la Santé ce jeudi. “Oui, c’est plus compliqué aujourd’hui; oui, il y a de la lassitude chez les soignants et les familles. Mais en définitive, si l’on se dit que l’objectif est de sauver des vies, alors il faut utiliser tous les outils à notre disposition.”Pour LCI, le professeur Bruno Mégarbane, chef du service de réanimation de l’hôpital Lariboisière, précise cependant que pour être efficaces, les transferts doivent se faire dans un grand volume. “Si 100 patients quittaient les services de réanimation des hôpitaux d’Île-de-France chaque semaine, cela aurait très certainement des effets”, explique-t-il, bien conscient toutefois de la complexité juridique à rendre ces transferts obligatoires dans le cas où les familles continueraient de les refuser massivement. “Il ne s’agit pas d’une ligne infranchissable, mais d’une ligne difficile à franchir. D’un point de vue sanitaire, cela peut être décidé dans une optique de sauvegarde nationale, mais il faudra nécessairement un cadre juridique.” Selon Olivier Véran, toujours sur France Inter ce jeudi matin, l’exécutif espère que le pic de la vague en cours sera atteint d’ici sept à dix jours pour ce qui est des contaminations. Ce qui signifie qu’il serait ressenti de nouveau dix à douze jours plus tard dans les services de réanimation, avec environ 10.000 malades nécessitant ces services à la fin du mois. Une vingtaine de jours, c’est le temps qu’il reste donc aux autorités politiques et sanitaires pour résoudre le puzzle de l’augmentation du nombre de places. À voir également sur le HuffPost: Face au covid-19, Macron réclame un “effort supplémentaire” aux soignantsLIRE AUSSI:Macron reconnaît des "erreurs", mais assume sa stratégie face à la criseBoycott général de l'opposition en vue du vote promis par Castex sur le confinement
https://www.huffingtonpost.fr/entry/10000-lits-de-reanimation-un-objectif-qui-se-heurte-a-de-nombreuses-contraintes_fr_60658f2ac5b62705c6627294
Actu

Comment les étudiants, "Tanguy de la pandémie", abordent ce nouveau confinement


CONFINEMENT —Lors de son allocution, le président de la République a balayé d’une unique phrase le sort réservé aux étudiants de l’enseignement supérieur: “Les étudiants, pour ceux qui le souhaitent, pourront quant à eux, continuer à se rendre à l’université pour une journée de cours par semaine”. Aucune précision supplémentaire n’a été apportée concernant les bibliothèques, locaux des associations étudiantes et autres espaces de travail, lieux de repli pour bon nombre d’entre eux… Les mesures prises ne tiennent pas non plus compte du rythme des étudiants. Certains suivent un parcours en formation initiale quand d’autres “survivent”, tant bien que mal, aux nombreuses contraintes d’un rythme en alternance: une semaine sur deux en entreprise (en télétravail la plupart du temps), l’autre en cours (à distance…). Et à cela s’ajoute la jauge d’accueil…La situation perdure, les difficultés se multiplient, et nombreux sont les étudiants à avoir identifié les freins à un retour en salle de cours une journée par-ci, une journée par là…Une situation critique pour tous les étudiants Dans les grandes métropoles, certains payent depuis un an les loyers d’un logement étudiant qu’ils n’occupent qu’à temps (très) partiel, de peur de ne pouvoir se reloger lorsque les cours reprendront… s’ils reprennent un jour.D’autres, faute de moyens, ont rendu leurs clefs et sont repartis vivre chez leurs parents, faisant ainsi une croix sur “la” journée hebdomadaire de cours en présentiel si l’on tient compte de la contrainte de déplacement (limite des 10 km) qui s’ajoute aux autres mesures annoncées hier par Emmanuel Macron. Enfin se pose le cas des étudiants d’outre-mer venus étudier en métropole: rentrer et suivre les cours à distance… la nuit — décalage horaire oblige —? Ou bien rester, faire le compte des maigres revenus avec lesquels ils doivent composer, et ajouter à la solitude et aux difficultés du quotidien, l’éloignement familial pour une durée indéterminée…? Face à toutes ces situations, deux solutions “viables” s’offrent à eux:Choix n° 1 —Les cours en logement étudiant: entre solitude, distance familiale et détresse psychologique 9 m2: un canapé-lit, un bureau, un frigo top et une plaque électrique. Une unique pièce qui fait office de chambre, de salle d’eau, de cuisine… et de salle de cours. Voilà le sort réservé aux élites de demain. Les visites sont rares, voire inexistantes, “on passe nos journées en visio, et quand les cours se terminent, le couvre-feu commence” témoigne cette étudiante qui n’a physiquement rencontré aucun de ses camarades de promo depuis 5 semaines.En colocation, si les angoisses liées à la solitude sont moins présentes, d’autres difficultés apparaissent. Au-delà du risque de contamination qui éloigne l’échéance du retour en salle de cours, ces étudiants sont aussi tributaires de la santé de leurs colocataires. Par ailleurs, les emplois du temps des uns et des autres ne sont pas toujours compatibles. Le bruit, des rythmes de travail et de sommeil différents, la ligne internet commune saturée, sont autant d’obstacles qu’il faut surmonter. Qu’ils vivent seuls ou à plusieurs, les souvenirs du “monde d’avant” où les fêtes étudiantes rythmaient la vie de cette jeunesse à 100 à l’heure, où les pauses café se paraient d’accolades et d’éclats de rire non masqués, et où les devoirs s’effectuaient à plusieurs autour des plateaux repas du restaurant universitaire, sont encore très présents. S’ils ont d’ores et déjà tiré un trait sur leur vie étudiante, ces jeunes ne sont pour autant, pas réellement préparés à un quotidien “agios -visio-dodo” fait de galères financières et d’isolement, même partiel. Livrés à eux-mêmes, ils doivent apprendre plus vite que les générations précédentes, à faire face à la solitude et aux contraintes que le “télétravail” impose. Qui parmi nous — parents, professeurs, responsables pédagogiques, tuteurs de stage —, peut prétendre avoir vécu une situation aussi déstabilisante dans sa jeunesse?Et pourtant… Après une année de pandémie, le constat est flagrant. Imaginatifs, ingénieux, persuasifs, nos étudiants ne cessent de nous étonner! De notre point de vue, une chose est sûre, ces jeunes seront indéniablement mieux armés pour faire face aux situations de stress qu’ils rencontreront dans leurs futurs emplois. Choix n° 2: Le retour chez papa et maman: difficile pour certains, un mal pour un bien pour d’autresBien que la cohabitation ne soit pas si éloignée, le retour aux règles de la vie familiale et à la surveillance parentale après une période d’indépendance est également compliqué. Les heures de repas, du coucher, la participation aux tâches ménagères, tant de sources de conflits desquelles ils s’étaient affranchis. Par ailleurs, les parents, aussi bienveillants et attentifs soient-ils, ne peuvent remplacer ces pédagogues dont le rôle est avant tout de préparer au mieux les jeunes aux dures lois du monde du travail.Pour d’autres, le retour au bercail est un mal pour un bien. “Réussir mon année grâce au soutien moral et logistique de mes parents est une chance. Je ne les remercierai jamais assez. Cette période compliquée nous a rapprochés.”Il arrive parfois que les cours en visio se suivent en famille et que les sandwichs pris sur le pouce se transforment en petits plats mijotés. Quand la corvée des courses est assurée, il reste plus de temps pour travailler, et ainsi accroître les chances de réussite. Par ailleurs, outre le soutien logistique et moral, chez papa et maman, la vie s’organise de façon plus structurée. “Vivre à nouveau chez mes parents m’a redonné un vrai rythme de travail”. Le départ des uns se cale sur les emplois du temps des autres. Les petits déjeuners se prennent en famille. “Chez mes parents, il y a de la place”. Un vrai bureau pour différencier travail et vie de famille, voilà un luxe qu’une chambre étudiante ne permet pas. De plus, si être confortablement installé dans le jardin où sur un petit balcon ensoleillé n’enlève rien à la difficulté pédagogique des cours à distance, cela aide à faire passer la pilule. Un environnement de travail confortable permet aux jeunes d’apprécier plus justement la chance qu’ils ont de pouvoir compter sur des parents ayant réussi avant eux.Obtenir un diplôme… et après?La majorité des étudiants s’accrochent tant bien que mal à l’idée d’obtenir le plus vite possible un diplôme qui leur permettra de laisser derrière eux une scolarité en dents de scie, telle une envie pressante de fermer définitivement cette parenthèse académique. Mais la réalité nous rappelle également que certains décrochent, abandonnent, optent pour un report de leur cursus ou encore, choisissent de faire une année de césure pour acquérir une expérience professionnelle supplémentaire, si tant est qu’ils trouvent un patron qui accepte de les accueillir en temps de pandémie…Le calendrier de vaccination annoncé par le gouvernement nous laisse entrevoir le bout du tunnel. Il faudra cependant à nos chères têtes blondes bien plus de temps pour retrouver l’ivresse de la liberté, de l’insouciance et de l’indépendance à proprement parler. Les recruteurs se questionneront peut-être sur l’acquisition des savoir-faire théoriques et professionnels par ces “e-étudiants”… Si l’interrogation est légitime, il est de notre devoir de les rassurer, et de partager les constats que nous, encadrants et enseignants, avons tirés de cette année de formation. Capacités d’anticipation, d’organisation, d’écoute, d’analyse, de négociation et aptitudes à faire des propositions innovantes sont autant de qualités que l’on retrouve chez ces jeunes. D’ailleurs rien n’indique pour l’heure qu’un envol avorté ne soit pas synonyme à l’avenir d’une meilleure adaptabilité. Chers recruteurs, chefs d’entreprise, tuteurs de stage ne boudez pas ces étudiants de la pandémie, ils pourraient bien vous surprendre… plus que vous ne l’imaginez! À voir également sur Le HuffPost: Partager le repas avec les étudiants pendant le Covid, il raconte pourquoi c’est important
https://www.huffingtonpost.fr/entry/comment-les-etudiants-tanguy-de-la-pandemie-abordent-ce-nouveau-confinement_fr_6065e6e1c5b633ce2e192de3
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Partir en vacances en avril? Ces Français ont dû annuler et c'est dur à vivre


COVID - Une situation qui se répète au fil des mois. Le 31 mars à 20h, Emmanuel Macron a annoncé de nouvelles mesures pour endiguer l’épidémie de Covid-19. Parmi elles, on retrouve le déploiement des restrictions sanitaires déjà mises en place dans certains départements au niveau national: couvre-feu à 19h, interdiction de se déplacer au-delà des 10km, télétravail...Pour les Français qui avaient prévu de partir en vacances pendant le mois d’avril, ces nouvelles obligations ont du mal à passer. Entre colère, déception et tristesse de ne pas pouvoir profiter à fond de ces jours de repos, ils racontent leur désarroi au HuffPost LIFE.- mon voyage en Égypte reporté - mes tatouages reportés - mon wk à Lyon annulé - mes vacances dans le sud en avril annulé BONNE JOURNÉE ????— ?æ???? (@Maelys_alv) April 1, 2021Qui qui voit pour la deuxième fois ces vacances de Pâques en Martinique annulé ? ????— ???????? Pasko ? (@Falkonpasko) March 31, 2021Bon bah j'annule mes vacances..... Je vous verrais en aout si tout va mieux pic.twitter.com/JftFgAthVj— Tulipe (@Tulipefleurie) March 31, 2021Des vacances envisagées comme une respirationLa majorité des personnes qui ont témoigné ont pris des vacances au mois d’avril pour se ressourcer et se changer les idées. Rencontrer du monde ou se retrouver dans une fête de famille n’était pas prévu au programme. Ces vacances avaient avant tout été imaginées pour couper de ce quotidien rythmé par la crise sanitaire.“Pour ces vacances, j’avais prévu de partir faire du vélo pendant une semaine dans le bassin d’Arcachon avec mon copain. Le but n’était vraiment pas de croiser qui que ce soit... On voulait juste s’aérer la tête parce qu’étant étudiante en médecine, je suis un peu dépassée par tous ces événements. Idem pour lui, il est très stressé en ce moment et le Covid n’arrange rien”, nous confie Emma. ”Ça fait des semaines qu’on attendait ces vacances, c’était notre dernière occasion de profiter l’un de l’autre avant qu’il parte pour plusieurs mois en Allemagne. Lui aussi était totalement déprimé. On ne sait même pas si on va pouvoir passer du temps ensemble pendant les prochaines semaines à cause du confinement.” L’étudiante n’en est pas à sa première annulation. À deux reprises déjà cette dernière année, ses vacances n’ont pas pu avoir lieu à cause de nouvelles restrictions.Lila, institutrice, devait passer quelques jours de congés en Bretagne chez une amie. Aussitôt l’annonce du président faite, les billets de train ont été annulés. Une déchirure, car ces vacances étaient enfin un moyen de respirer.“Mes collègues instituteurs et moi sommes depuis des mois dans un stress global. Nos élèves ne sont pas masqués et nous devons parfois ôter les nôtres pour nous faire comprendre. Nous avons désespérément besoin de vivre loin de tout ça, sans compter le mépris du ministère et celui de la population générale qui nous voit comme des paresseuses privilégiées. Au bout de tant d’années et après 2020 passées à nous plier en 4 pour nos élèves avec notre matériel personnel durant les confinements, sans reconnaissance aucune, nous avons besoin, comme beaucoup de Français, d’une respiration. Il ne s’agit pas pour nous d’aller exporter le virus, nous sommes assez responsables pour veiller à respecter strictement les mesures prophylactiques, mais clairement de se vider un peu la tête de ce quotidien assez lourd et toujours en suspens d’une décision gouvernementale plus ou moins cohérente. On aurait dû être tous confinés strictement en janvier, on n’en serait pas là, à encore devoir zapper le printemps.”Annuler, reporter et patienterAlors, que faire lorsque l’on a pris des vacances en plein confinement? Les annuler? Les reporter? Antoine qui travaille dans le secteur agricole a opté pour la première solution. À la place de ses vacances, il ira travailler. C’est aujourd’hui le seul échappatoire qu’il a trouvé pour penser le moins possible à la situation actuelle.” Je devais aller voir ma famille que je n’avais pas vue pour les fêtes de fin d’année, mais avec le confinement ce n’est plus possible. J’avais pris une semaine de congé exprès. Je suis déçu bien sûr, mais nous n’avons pas le choix. Je m’efforce de ne pas trop y penser. Je vais annuler ma demande de congé et aller travailler, car mon travail me permet de me déplacer et de voir un peu de monde, ça sera toujours mieux que rien.”Pour d’autres, cette annulation est un énième report. Pascal et sa famille se rendent régulièrement en Martinique pour voir leurs proches. En 2020 déjà au moment de Pâques, ils n’ont pas pu partir. Cette année encore, la situation se répète. “On devait partir en Martinique du 23 avril au 06 mai, pendant les vacances scolaires, car ma femme a une partie de sa famille là-bas. C’est un voyage qui avait déjà été reporté l’année dernière pour la même raison”, indique-t-il au HuffPost LIFE. “Au final, nous allons rester à la maison en espérant que la vaccination s’accélère et que l’on puisse se rattraper cet été. Nous allons certainement reporter le voyage encore une fois à l’année prochaine. Ce sera l’occasion pour nous de voir la famille.”Pour Emma aussi, la solution est de se confiner à la maison et d’en profiter quand même. “On n’avait pas vraiment de plan B, on s’était dit que mon copain conserverait ses congés et qu’on sortirait 10km autour de chez nous pour quand même faire un peu de vélo, mais rien de plus...”.Maëlys est beaucoup moins optimiste pour profiter de ses congés. “Un plan B? Tout est fermé on ne peut rien faire, alors le plan B pour le moment, il n’est pas envisagé.”De la déception, de la colère et des larmesAnnuler ces vacances n’est pas une partie de plaisir. Pour tous, c’est un nouveau coup dur. “L’état d’esprit, c’est la déception! On a pu partir en France deux semaines l’été dernier, mais depuis on navigue entre couvre-feu et confinement. Le fait de ne pas voir la famille, ça fait un an que je n’ai pas pu voir ma grand-mère ou les amis, ça pèse et les vacances étaient aussi un bon moyen pour se régénérer psychologiquement”, confie Pascal.De son côté, Emma n’a pas pu retenir ses larmes. “Après les annonces d’hier, j’avoue avoir pas mal pleuré. Ça commence à faire vraiment beaucoup à supporter et on n’en voit pas le bout. Déjà que les étudiants sont mis de côté, en plus ils ont annoncé la mobilisation des étudiants en médecine.” La situation est la même du côté de Maëlys. “Je suis sincèrement déçue, désespérée, j’en ai marre. Je suis étudiante en deuxième année de DUT carrières juridiques en alternance dans un cabinet d’avocats et je ne fais plus rien depuis un an. J’ai l’impression de passer à côté de plein de choses. Je travaille et j’étudie, voilà la routine d’un jeune en 2021.”À voir également sur Le HuffPost: Face au Covid, Macron annonce qu’il sera possible de changer de région pour s’isoler
https://www.huffingtonpost.fr/entry/partir-en-vacances-en-avril-ces-francais-ont-du-annuler-et-cest-dur-a-vivre_fr_6065b72ac5b6adf599cd6def
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Macron : "Les règles des 19 départements seront appliquées partout mais les déplacements autorisés ce we - Les crèches, écoles, lycées et collèges fermés pour 3 semaines - Réouverture des terrasses et lieux de culture mi-mai"


20h00: Emmanuel Macron prend la parole : "Je m'adresse avec vous avec humilité et détermination pour appeler à la mobilisation de chacun pour ce mois d'avril. Nous avons tous consenti à des efforts importants et nous avons gagné des jours précieux de liberté. Après un confinement dur lors de la première vague au printemps 2020, puis ce qu'on a appelé un confinement adapté lors de la seconde vague à l'automne dernier, nous avons opté depuis le début de cette année 2021 pour une réponse qui visait à freiner l'épidémie sans nous confiner.Trois principes n'ont cessé de nous guider, explique-t-il. D'abord, la sécurité. Vous protéger. Ne jamais transiger sur la santé des Français. Puis, l'équilibre, c'est-à-dire prendre en compte les conséquences aussi des restrictions sur nos enfants et leur éducation, sur l'économie, la société, la santé mentale, notamment des plus jeunes.Veiller à ne pas pénaliser les territoires où le virus circule moins ou peu". Enfin, la responsabilité, c'est-à-dire faire confiance, préférer aux contraintes pour tous le civisme de chacun pour avoir les bons comportements face au virus.Il y a désormais une épidémie dans l'épidémie plus étendue et plus dangereuse avec un virus plus dangereux et plus meurtrier. Oui, notre stratégie dans 16 départements depuis 15 jours à des effets, mais ne suffit pas. es services de réanimation ont à prendre en charge des personnes en bonne santé qui ont aujourd'hui 60 ans et même 50 ans, quelques-uns parfois sont plus jeunes. Retenez un chiffre : 44% des patients en réanimation ont aujourd'hui moins de 65 ans. La capacité en réanimation va être portée à 10.000 lits en France.Les règles en vigueur dans 19 départements seront appliquées à toute la France dès samedi. Il sera possible ce week-end de se déplacer en France pour ceux qui veulent se mettre au vert. Les Françaises et les Français de l'étranger qui veulent rentrer en France pourront aussi le faire à tout moment et nous ferons tout pour faciliter le quotidien de nos concitoyens travailleurs transfrontaliers.Concernant les écoles nous pouvons nous féliciter de les avoir laissé ouvertes. Oui, le virus y circule mais pas plus qu'ailleurs. L'éducation n'est pas négociable. Certains militaient, je le sais, pour le retour généralisé de l'attestation, comme en mars 2020. Nous n'avons pas retenu cette option parce que l'irresponsabilité de quelques-uns ne doit pas ruiner les efforts de tous. Les contrôles, les sanctions seront renforcés sur la voie publique pour limiter les rassemblements parce que c'est là que le danger existe. L'attestation sera obligatoire en journée uniquement pour les déplacements au-delà de 10 kilomètres.Les crèches, écoles, lycées et collèges vont être fermés pour 3 semaines. Le calendrier sera adapté. Cela signifie que la semaine prochaine, les cours pour les écoles, collèges et lycées se feront à la maison, sauf pour les enfants des soignants et de quelques autres professions qui seront accueillis, de même que les enfants en situation de handicap. Les deux semaines suivantes, soit à partir du 12 avril, la France entière, quelle que soit la zone de vacances, sera placée en vacances de printemps. La rentrée aura donc lieu pour tous le 26 avril.A partir du 15 mai, les premiers rendez-vous seront ouverts pour nos concitoyens qui ont entre 50 et 60 ans. Et, à partir de la mi-juin, les rendez-vous seront ouverts à l'ensemble des Françaises et des Français de moins de 50 ans. Tous les Français de plus de 18 ans qui le souhaitent seront vaccinés à la fin de l'été.Réouverture des terrasses des restaurants et des lieux de culture à partir de la mi-mai.    17h10: Le grand centre de vaccination contre le Covid-19 qui ouvrira le 6 avril au Stade de France à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) fonctionnera "a minima" pendant six mois, avec un premier objectif de 10.000 injections par semaine, a annoncé mercredi la directrice de l'infrastructure."Le plan prévoit une ouverture a minima pour les six prochains mois. Les quatre premières semaines seront concentrées sur les primo-vaccinations, et l'objectif est de monter en puissance", a indiqué Alexandra Boutelier, directrice générale du consortium Stade de France.Le centre de vaccination, piloté conjointement par l'Agence régionale de santé (ARS) d'Ile-de-France, la préfecture de la Seine-Saint-Denis, le conseil départemental, la ville de Saint-Denis et la brigade de sapeurs-pompiers de Paris, comprendra deux salles réservées à la vaccination, et un centre d'appel pour les prises de rendez-vous, via un numéro d'appel unique.Cinquante personnes, principalement des étudiants et de jeune demandeurs d'emploi, ont été recrutées pour répondre aux appels.La Seine-Saint-Denis, département pauvre qui a enregistré la plus forte surmortalité liée au coronavirus pendant la première vague de l'épidémie, enregistre actuellement un taux d'incidence record.La moitié des 10.000 rendez-vous disponibles chaque semaine seront réservés aux habitants du département, le reste sera accessible aux habitants des autres départements d'Ile-de-France.Le centre sera ouvert "six jours sur sept, du lundi au samedi, de 09H00 à 20H00 ou 21H00. Si ce doit être sept jours sur sept et 24 heures sur 24, ce sera sept jours sur sept et 24 heures sur 24 (...) Nous sommes prêts à intensifier", a assuré la directrice du Stade de France.Mercredi matin, l'ARS a affirmé disposer de suffisamment de doses pour maintenir ce rythme de 10.000 vaccinations par semaine "au moins en avril et en mai".L'installation du centre de vaccination ne devrait pas affecter la programmation des compétitions sportives au Stade de France, notamment la finale de la Coupe de France de football, le 19 mai, et la finale du Top 14 de rugby, le 25 juin.Ces super-structures de vaccination, à l'image de ce qui se fait déjà au Vélodrome de Saint-Quentin-en-Yvelines (Yvelines) ou au stade Vélodrome de Marseille, sont appelées à se développer afin d'enrayer les chaînes de contamination.13h15: Le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal s'exprime devant les journalistes"Nous freinons le virus, nous freinons l'épidémie autant que nous pouvons", "Protéger les Français est notre seule ligne" depuis le début de la crise. "Le facteur clé de nos décisions reste la situation de nos hôpitaux"12h55: Le vaccin Pfizer/BioNTech contre le Covid-19 est efficace à 100% chez les adolescents âgés de 12 à 15 ans, selon les résultats d'un essai clinique, ont annoncé mercredi les deux laboratoires qui espèrent que la vaccination de cette tranche d'âge débutera avant la prochaine rentrée scolaire. Les essais de phase 3 menés sur 2.260 adolescents aux Etats-Unis "ont démontré une efficacité de 100% et des réponses d'anticorps robustes", ont déclaré les entreprises dans un communiqué, ajoutant qu'elles allaient demander aux régulateurs l'approbation du vaccin pour les adolescent et espéraient une possible mise en oeuvre "avant la prochaine rentrée scolaire". 11h17: Le point sur la situation ce matinLe président Emmanuel Macron s’adressera aux Français dans une allocution à 20 heures mercredi soir, a annoncé l’Elysée, alors que de nouvelles mesures d’ampleur sont attendues face à la troisième vague de l’épidémie de Covid-19 en France. Les Français sont suspendus aux arbitrages que le chef de l’Etat rendra avec les ministres les plus concernés lors du Conseil de défense dans la matinée à l’Elysée.Il les présentera lui-même lors d’une allocution télévisée, annonciatrice de mesures de grande ampleur, comme depuis le début de la crise il y a un an. La précédente date du 27 novembre. Pour se décider, Emmanuel Macron tiendra compte des dernières données épidémiques, sans pouvoir réellement évaluer encore l’effet du confinement hybride mis en place il y a 13 jours dans 16, puis 19, départements.La tendance reste inquiétante avec une hausse des chiffres mettant l’hôpital sous une très forte tension. Le nombre de malades en réanimation a grimpé à 5.072, au-delà des capacités hospitalières normales et du pic de la deuxième vague de novembre. Le taux d’incidence a également augmenté. En comptant les malades du Covid et les autres, près de neuf lits de réanimation sur 10 (6.833 sur 7.665 à la date du 26 mars) sont actuellement occupés, selon le ministère de la Santé.Cette dégradation n’a fait qu’accentuer la pression sur le chef de l’Etat, pressé par de nombreux médecins, mais aussi l’opposition, de prendre des mesures plus efficaces, voire un confinement strict qu’Emmanuel Macron a jusqu’ici refusé. La maire socialiste de Paris Anne Hidalgo a demandé mercredi la fermeture des écoles dans la capitale, au vu de la situation sanitaire « très grave » et de la « désorganisation très grande » dans les établissements.Elle a indiqué sur BFMTV et RMC qu’« environ 20.000 élèves » n’étaient aujourd’hui « pas en classe soit parce qu’ils sont malades, soit parce que les classes sont fermées », celles-ci étant au nombre de 850. Depuis lundi, un seul cas de Covid justifie la fermeture d’une classe dans les régions les plus touchées par l’épidémie.Le taux d’incidence du Covid-19 chez les 15-19 ans est de 850 pour 100.000 à Paris, a précisé Mme Hidalgo, en rappelant que la situation est « très grave » dans la région parisienne, avec « 1.500 personnes en réanimation » à l’hôpital. Le gouvernement ne veut se résoudre qu’en dernier recours à la fermeture des établissements scolaires afin de limiter les contaminations, en raison de son impact sur l’échec scolaire, sur la santé mentale des jeunes, mais aussi sur l’économie, rendant plus difficile le travail des parents obligés de garder les enfants à la maison.10h52: Jean Castex prononcera jeudi une déclaration, qui sera suivie d’un débat et d’un vote devant les deux chambres du parlement, « sur l’évolution de la situation sanitaire et les mesures nécessaires pour y répondre », a déclaré mercredi Matignon à l’AFP. « Ce débat se tiendra le matin à l’Assemblée nationale puis au Sénat l’après-midi », a précisé Matignon, en ajoutant qu’il s’effectuait sur la base de l’article 50-1 de la Constitution qui n’engage pas la responsabilité du gouvernement.Il interviendra au lendemain d’une allocution d’Emmanuel Macron, attendue mercredi à 20H00, face à la troisième vague de l’épidémie de Covid-19. Lors du dernier comité de liaison parlementaire, réunissant le 17 mars le Premier ministre et les différents chefs de groupes à l’Assemblée et au Sénat, M. Castex s’était engagé à se présenter devant le Parlement en cas de nouvelles décisions de portée nationale. Dix-neuf départements sont actuellement soumis à des mesures de confinement, dont ceux de l’Ile-de-France et des Hauts-de-France, mais la tendance reste inquiétante avec une hausse des chiffres mettant l’hôpital sous une très forte tension.10h08: Le Yémen, pays en guerre et théâtre d’une catastrophe humanitaire d’ampleur, a reçu un premier lot de 360.000 doses du vaccin AstraZeneca contre le Covid-19, par le biais du mécanisme Covax, a annoncé mercredi l’agence des Nations unies pour l’enfance (Unicef).Cette cargaison est arrivée à Aden (sud), capitale provisoire du gouvernement reconnu par la communauté internationale, et fait partie du programme de « 1,9 million de doses que le Yémen devrait recevoir en 2021 », a indiqué l’Unicef dans un communiqué.L’annonce intervient quelques jours après un cri d’alarme lancé par Médecins sans frontières (MSF) sur une propagation rapide de la maladie dans le pays.« MSF constate un très fort afflux de patients gravement malades du Covid-19 nécessitant une hospitalisation, à Aden (sud) et dans de nombreuses autres régions du pays », a tweeté l’ONG samedi. « La forte augmentation des cas de Covid-19 au cours des dernières semaines est extrêmement alarmante et inquiétante », avait souligné Raphael Veicht, chef de mission de MSF au Yémen, dans un communiqué. Il avait appelé les organisations humanitaires à « intensifier rapidement leur réponse d’urgence au Covid-19 » et à un plus grand soutien des donateurs internationaux.09h21: Emmanuel Macron s'exprimera dans une allocution à 20 heures, a annoncé l'Elysée en début de matinée. La parole présidentielle était attendue face à la troisième vague de l'épidémie de Covid-19, tandis que plus de 5 000 patients sont hospitalisés en réanimation en France. Un Conseil de défense qui se tient dans la matinée à l'Elysée doit arbitrer les mesures nouvelles que le chef d'Etat avait annoncé dimanche devoir prendre. Trois scénarios sont à l'étude pour tenter d'endiguer l'épidémie, selon les informations de franceinfo. Ces trois scénarios concernent, pour l'instant, les 19 départements déjà confinés. D'autres départements pourraient également être concernés par ces mesures.08h42: Invitée de BFMTV-RMC ce  matin, la maire de Paris Anne Hidalgo appelle à fermer les écoles. "La situation est très grave", estime-t-elle, indiquant que 850 classes sont fermées ce matin à Paris et que 20.000 élèves ne sont pas en cours.07h18: L'Allemagne s'apprête à suspendre l'utilisation du vaccin anti-Covid 19 d'AstraZeneca pour les moins de 60 ans dans la foulée d'une nouvelle recommandation formulée par la commission vaccinale après plusieurs cas de formation de caillots sanguins.Le pays a annoncé maintenir son objectif de proposer une vaccination contre le Covid-19 à sa population adulte "d'ici la fin de l'été".L'Espagne va quant à elle élargir les populations cibles du vaccin AstraZeneca au-delà de la tranche des 55-65 ans lorsqu'il s'agit de travailleurs essentiels: personnel sanitaire, forces de l'ordre ou enseignants.07h16: La Martinique qui avait maîtrisé l'épidémie de coronavirus ces trois derniers mois est à présent affectée par la troisième vague et va devoir adopter d'importantes restrictions, a annoncé mardi le préfet Stanislas Cazelles."Bagay la cho. Sé ansanm nou ké rivé", (l'heure est grave, c'est ensemble que nous nous en sortirons), s'est écrié le préfet en s'adressant pour la première fois en créole à la population.Dans un courrier mardi, 9 chefs de services alertent aussi la population et la communauté médicale de l'île: "Très brutalement, le CHU est arrivé aux limites de ses capacités. La déferlante actuelle va malheureusement être beaucoup plus forte", s'alarment-ils."Le variant est agressif avec des patients plus graves et il est beaucoup plus contagieux. Il ne s'agit plus d'arrivée d'avions ou de bateaux. Il est désormais installé chez nous", observent ces praticiens en appelant les Martiniquais à se faire vacciner massivement.L'île n'a pour l'heure administré qu'un peu plus de 15.000 doses pour une population de 300.000 habitants. "Sept centres de vaccination sont déjà ouverts ou en cours d'ouverture" précise le responsable Santé Publique France en Martinique Jacques Rosine, dont un nouveau ce mercredi matin qui sera géré par le service des pompiers et ambitionne à terme de vacciner 1.000 personnes par jour.Face à cette flambée, le couvre-feu déjà en vigueur de 22h à 5h depuis vendredi 26 mars a été durci. Il passera à 19h à compter du 1er avril et pour 3 semaines. Jusqu'au 19 avril, il faudra donc des attestations et des motifs impérieux pour se déplacer après 19h. Par ailleurs, les restaurants seront fermés dès jeudi "autant à midi que le soir".La vente à emporter "sera possible jusqu'à 19h et les livraisons seront possibles après 19h", a précisé le préfet lors d'un point presse, estimant que la restauration est "une activité collective sans masques. C'est ce qui la rend potentiellement dangereuse".En outre, "les salles de cinémas, les salles de spectacles qui sont aussi des lieux de regroupements feront l'objet d'une fermeture", a ajouté Stanislas Cazelles. Le sport en plein air sera, quant à lui interdit, à l'instar du sport en salle prohibé depuis dimanche dernier.Enfin, "les regroupements de bateaux devront désormais ne plus avoir lieu et la règle des six personnes au maximum regroupées sera aussi appliquée à bord des bateaux", a précisé le préfet.07h02: La pandémie a fait au moins 2,79 millions de morts dans le monde depuis fin décembre 2019, selon un bilan de l'AFP à partir de sources officielles mardi.Les Etats-Unis sont le pays comptant le plus de décès avec 550.930 morts, devant le Brésil (317.646), le Mexique (201.826), l'Inde (162.114) et le Royaume-Uni (126.615).Ces chiffres sont globalement sous-évalués. Ils se fondent sur les bilans quotidiens des autorités nationales de santé, sans inclure les réévaluations reposant sur des bases statistiques.
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Thibault Garcia annonce un gros projet, Benjamin Samat, Vincent Queijo et d'autres stars de télé-réalité réagissent





Thibault Garcia annonce un nouveau projet, et c'est très loin du milieu de la télé-réalité et des Marseillais !
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https://www.melty.fr/thibault-garcia-annonce-un-gros-projet-benjamin-samat-vincent-queijo-et-d-autres-stars-de-tele-realite-reagissent-a754452.html
People

L'accueil des enfants par les assistantes maternelles? Une décision vendredi


CORONAVIRUS - On ne sait plus où donner de la tête. La question de l’accueil des enfants par les assistantes maternelles pendant les trois prochaines semaines était finalement encore en cours d’arbitrage ce jeudi 1er avril et sera tranchée définitivement vendredi, a annoncé Matignon.La même source avait dit précédemment que les enfants ne pourraient être gardés par les assistantes maternelles afin d’être “en cohérence avec les crèches” qui seront fermées durant cette période. Si cette option était toujours bien envisagée jeudi soir, elle n’était cependant pas encore tout à fait actée, a précisé Matignon.Parmi les modalités à définir figure le dossier des enfants de “publics prioritaires”, comme les soignants, dont la liste est en cours d’arbitrage. 280.000 assistantes maternelles accueillent en France entre un et quatre enfants. Les gardes à domicile ne seront “pas concernées” par des restrictions, selon Matignon.“Plus de contaminations chez les assistantes maternelles”Le président de la République avait annoncé mercredi la fermeture des crèches et des écoles primaires pour trois semaines, jusqu’au 26 avril. “L’étude de l’Institut Pasteur montre qu’il y a plus de contaminations chez les assistantes maternelles que dans les écoles”, explique Matignon.La question du “régime d’indemnisation” des employées concernées n’est “pas encore tout à fait tranchée”, celui-ci n’étant “pas forcément celui de l’activité partielle”, a-t-on précisé.Lors du premier confinement pour lutter contre l’épidémie de Covid-19 en mars, l’État avait à l’inverse assoupli les normes, permettant aux assistantes maternelles d’accueillir simultanément six enfants au lieu de quatre et ainsi “accompagner progressivement la reprise de l’activité”. En parallèle, celles qui n’avaient pas pu travailler pendant cette période avaient bénéficié du dispositif “d’indemnités exceptionnelles” mis en place pour les salariés travaillant pour des particuliers employeurs.À voir également sur Le HuffPost: Avec la pandémie, les voyages en réalité virtuelle sont en plein essorLIRE AUSSIRoselyne Bachelot est sortie de l'hôpital10.000 lits en réanimation? Une course contre la montre parsemée d'obstacles
https://www.huffingtonpost.fr/entry/laccueil-des-enfants-par-les-assistantes-maternelles-une-decision-vendredi_fr_60663c68c5b6e333d13f2a58
Actu

Mondial 2022 : victoire sans forcer des Bleus en Bosnie, à deux mois de l'Euro


L'equipe de France s'est imposee mercredi face a la Bosnie-Herzegovine (1-0) apres un nul contre l'Ukraine et une victoire mitigee contre le Kazakhstan.
https://www.lepoint.fr/coupe-du-monde/mondial-2022-victoire-sans-forcer-des-bleus-en-bosnie-a-deux-mois-de-l-euro-01-04-2021-2420318_2167.php#xtor=RSS-221

Les deux attestations de déplacement qui concerneront tous les Français à partir du 5 avril


COVID-19 - Dans son allocution télévisée de ce mercredi 31 mars, Emmanuel Macron a annoncé que le confinement “souple”, déjà en vigueur dans 19 départements français, sera étendu à tout le territoire métropolitain dès le samedi 3 avril au soir et pour une durée de quatre semaines.Pour le week-end de Pâques qui arrive, les déplacements entre régions seront encore autorisés. Mais à partir du lundi 5 avril, dans tous les départements, les sorties seront limitées à “10 km autour de chez soi”, sans limite de durée.Entre 6h et 19h, il suffit de présenter un simple document attestant du domicile, y compris une pièce d’identité, sans avoir besoin de justifier son déplacement jusqu’à 10 km.À partir de lundi, tous les Français sans exception devront désormais se munir d’une attestation pour leurs déplacements dépassant les 10 km, sous réserve de justifier d’un motif parmi l’ensemble de ceux prévus dans l’attestation ci-dessous, à télécharger ici, ou à générer et remplir ici sur smartphone.“Pour les personnes résidant aux frontières des départements concernés, il est admis que ces autorisations valent aussi dans un rayon de 30 km autour de leur lieu de résidence”, précise le ministère de l’Intérieur.Les déplacements interrégionaux sont eux “interdits, sauf motifs impérieux ou professionnels”. Par ailleurs, l’attestation applicable le soir et la nuit pour le couvre-feu (ci-dessous), qui était déjà valable sur tout le territoire national entre 19h et 6h, reste en vigueur. Elle comprend huit motifs de déplacement et est à télécharger ici, ou à générer et remplir sur smartphone ici.À voir également sur Le HuffPost: Face au Covid, Macron annonce qu’il sera possible de changer de région pour s’isolerLIRE AUSSI:L'"effort supplémentaire" réclamé par Macron ne passe pas chez ces soignantsVoici le nouveau calendrier du confinement et des vaccinationsLes restrictions renforcées étendues à tout le territoire métropolitainLes crèches, écoles, collèges et lycées fermeront dès vendredi pour 3 semaines, dont 2 de vacances
https://www.huffingtonpost.fr/entry/voici-les-attestations-de-deplacement-pour-tous-les-departements_fr_60652ddec5b6555472cee7fd
Actu

Laïcité : Marlène Schiappa évoque la fin de l’Observatoire de la laïcité


Devant le Sénat, la ministre chargée de la Citoyenneté a défendu la mise en place d’une « instance de type haut conseil à la laïcité »

Société

Hongkong : 9 figures de l'opposition condamnées pour une manifestation en 2019


L'avocat et homme politique d'opposition Martin Lee et le magnat des medias Jimmy Lai figurent parmi les personnalites condamnees jeudi.
https://www.lepoint.fr/justice/hong-kong-9-figures-de-l-opposition-condamnezs-pour-une-manifestation-en-2019--01-04-2021-2420324_2386.php#xtor=RSS-221

Discours de Macron: une audience moins importante que précédemment


TÉLÉVISION - Les annonces du président Emmanuel Macron sur de nouvelles restrictions contre le Covid-19 ont été suivies par un total de 30,8 millions de téléspectateurs, toutes chaînes confondues, soit une part d’audience (PDA) globale de 90,7%, selon des données communiquées à l’AFP par Médiamétrie ce jeudi 1er mars.L’allocution d’une durée de 24 minutes, diffusée mercredi à 20H00, a été suivie par 12,6 millions de personnes sur TF1 (37,2%), 9,9 millions sur France 2 (29,2%) et 3,3 millions sur M6, d’après les chiffres de la société de mesure d’audience. Les données détaillées des chaînes d’info seront connues en fin de matinée.Il s’agit d’un score considérable, même s’il n’atteint pas les sommets d’audience pour des déclarations officielles établis par Emmanuel Macron en mars-avril 2020, durant la première vague de Covid-19.Selon les chiffres de Médiamétrie, 36,7 millions de téléspectateurs avaient suivi son allocution du 13 avril et 35,4 millions celle du 16 mars, lors de laquelle il avait annoncé l’instauration du premier confinement.A l’automne dernier, son allocution du 28 octobre (annonce d’un reconfinement) avait été regardée par 32,7 millions de Français, et celle du 24 novembre (allègement progressif des mesures) par 29,1 millions.La précédente allocution du président, ses voeux aux Français diffusés le 31 décembre dernier, avait quant à elle été suivie par 17,5 millions de téléspectateur au total.Mercredi soir, Emmanuel Macron a annoncé un nouveau tour de vis (fermeture des écoles pour trois à quatre semaines, extension des restrictions à toute la métropole, déplacements limités...) face à l’épidémie de Covid-19.À voir également sur Le HuffPost: Face au Covid, Macron annonce qu’il sera possible de changer de région pour s’isolerLIRE AUSSI...La Nouvelle-Calédonie sort progressivement du confinementLes deux attestations de déplacement qui concerneront tous les Français à partir du 5 avril
https://www.huffingtonpost.fr/entry/discours-de-macron-une-audience-moins-importante-que-lors-des-precedents-confinements_fr_60657e53c5b6053b48e61a4f
Médias

Bella Hadid fait des acrobaties chez Mugler et ça n'a pas convaincu tout le monde


MODE - Bella Hadid, gymnaste? Ce mercredi 31 mars, la maison Mugler a dévoilé sur YouTube une vidéo originale de 7 minutes pour présenter sa nouvelle collection printemps-été 2021, mettant en scène la célèbre mannequin dans des positions on ne peut plus acrobatiques.Sur Instagram, où la jeune femme de 24 ans a partagé l’une des séquences de son passage sur le podium, on la voit s’élancer, le visage droit vers l’objectif, pour enchaîner, non pas un, ni deux, ni trois, mais bien cinq sauts périlleux. Un véritable exploit. View this post on InstagramA post shared by Bella ???? (@bellahadid)Nous avait-elle caché ce talent? Dans les commentaires, certains sont en admiration. D’autres, tout simplement amusés. Un internaute, lui, est sceptique. “Meuf, au moins, t’aurais pu penser à identifier ta doublure”, écrit-il. D’après les quelque milliers d’utilisateurs à avoir “liké” son message, il n’est pas le seul.“C’est Erika Citrin”, lui indique un abonné. Cette personne semble avoir raison. La danseuse, qui s’est déjà produite sur la scène des MTV VMA’s et lors d’un défilé Puma, est en effet créditée dans une publication de l’assistante de la chorégraphe, Kathleen Dycaico.Casey Cadwallader, actuel directeur artistique de Mugler depuis 2018, l’a également identifiée en légende de la version intégrale du film, aux côtés des autres doublures ayant participé à la performance (Morgan Bobrow-Williams, Emily Paige et Waverly Fredericks). View this post on InstagramA post shared by Casey Cadwallader (@cadwallader)Contrairement aux défilés traditionnels, dans celui-ci les mannequins aux silhouettes variées marchent à l’envers. Tour à tour, elles émergent de l’obscurité, font des allers-retours, dans des tissus moulants, transparents et techniques semblant défier la gravité. “J’ai toujours voulu introduire de la danse sur les podiums, mais quand il s’agit d’en faire un spectacle en direct, c’est risqué. Les défilés peuvent être intenses et effrayants”, souffle le créateur à Vogue. Crise sanitaire oblige, les défilés sont annulés, pas les vidéos. ”Ça nous permet de déconner, de jouer, poursuit-il. Est-ce qu’une Hunter Schafer survoltée devrait surgir en plein milieu du podium sur de la drum & bass? Oui!” La mannequin était aussi de la partie. Une première depuis qu’elle est à l’affiche de la série “Euphoria”.À voir également sur Le HuffPost: En plein défilé Chanel, Gigi Hadid écarte une intruse du podium
https://www.huffingtonpost.fr/entry/les-sauts-perilleux-de-bella-hadid-chez-mugler-nont-pas-convaincu-tout-le-monde_fr_60657c0ac5b6adf599cd1c88
CULTURE

M. le Premier ministre, pour notre démocratie, l'agrément de l'association Anticor doit être renouvelé


Lettre ouverte à Monsieur Jean Castex,L’association Anticor attend depuis plusieurs mois que vous renouveliez son agrément anticorruption lui donnant pouvoir de se constituer partie civile dans des procédures judiciaires visant des affaires de corruption ou de conflits d’intérêts. Le délai d’instruction prenait fin le 2 février, mais vous avez reporté votre décision au 2 avril en demandant à Anticor toujours plus de précisions parfois sans rapport avec les règles d’attribution d’un tel agrément. Tout cela fait légitimement craindre une décision défavorable. Sans cet agrément, Anticor ne pourra plus porter en justice des affaires de corruption au nom des citoyens français. Un scénario à nos yeux inacceptable.  
Les conflits d’intérêts et le favoritisme entachent la légitimité de la décision publique.
 Nous, associations, militant.es, lanceurs d’alerte ou simples citoyen.nes, sommes régulièrement confrontés dans nos actions citoyennes à des interventions d’individus ou de groupes de pression qui pèsent sur la décision publique en dehors des circuits institutionnels, parfois en dehors du cadre légal. L’intérêt général passe alors derrière celui de quelques-uns. Les conflits d’intérêts et le favoritisme entachent la légitimité de la décision publique. Anticor est aussi engagée contre la corruption lorsque des élu.es ou des agents publics monnayent leur influence réelle ou supposée dans des décisions publiques, ou lorsque la décision prise bénéficie à leurs proches ou à leurs intérêts personnels. L’action des associations anti-corruption (seules trois en France sont agréées) est essentielle pour la vitalité de notre démocratie et pour les causes qui nous mobilisent. Elles complètent notre propre démarche en pointant du doigt celles et ceux qui, parmi nos responsables publics et politiques, dévoieraient leurs missions en manquant à leurs devoirs de probité. Elles mobilisent la machine judiciaire, lorsque l’État ne le fait pas, là où les citoyen.nes seul.es ne sont pas habilité.es à le faire. Elles limitent l’influence des groupes de pression et empêchent d’étouffer des alertes.  
Alors que le quinquennat d’Emmanuel Macron avait suscité l’espoir en se plaçant sous le signe d’ “une moralisation de la vie publique”, nous assistons à la remise en cause de droits essentiels pour l’action de la société civile.
 Alors que le quinquennat d’Emmanuel Macron avait suscité l’espoir en se plaçant sous le signe d’ “une moralisation de la vie publique”, nous assistons aujourd’hui à la remise en cause de droits essentiels pour l’action de la société civile: liberté d’expression, liberté d’association, et maintenant le droit pour les organisations de la société civile engagées contre la corruption d’agir en justice. Le risque de non-renouvellement de l’agrément d’Anticor nous inquiète donc particulièrement car il s’inscrit dans un climat de défiance à l’égard des associations engagées en faveur de l’intérêt général et de la défense des libertés associatives. Nous vous demandons donc solennellement, Monsieur le Premier ministre, de prendre la pleine mesure de ces enjeux dans la décision que vous devez rendre ce 2 avril à propos de l’agrément de l’association Anticor. Nous vous invitons à renouveler cet agrément. Veuillez agréer, Monsieur le Premier ministre, notre haute considération.  Les associations signataires : ActionAid France - Luc de Ronne (président)Amis de la Terre - Khaled Gaiji (président)Association de défense de la qualité de vie au Pays de Bitche - Rémy Seiwert (président)Bio Consom’Acteurs - Julie Potier (directrice)Bloom - Sabine Rosset (directrice)CCFD Terres Solidaires - Sylvie Bukhari de Pontual (présidente)CFDT Cadres - Laurent Mahieu (secrétaire général)ChroniLyme - Bertrand Pasquet et Christèle Dumas-Gonnet (Président et Vice-Présidente)Collectif Ethique sur l’Étiquette - Guillaume Duval (président)Crim’Halt - Fabrice Rizzoli (président)Fondation Nicolas Hulot - Cécile Ostria, Directrice GénéraleFoodwatch - Karine Jacquemart (directrice)Formindep - Yannick Schmitt (président)Greenpeace France - Clara Gonzales et Laura Monnier (juristes)Institut Veblen - Wojtek Kalinowski (codirecteur)Ingénieurs Sans Frontières - agrista - Lorine Azoulai (consultante, ingénieure agronome)Ipam – Céline Meresse (présidente)I-buycott - Nicolas Guilbaud (président)Le Pacte Civique - Bénédicte Fumey (représentante)L214 - Brigitte Gothière (cofondatrice)Les Petits Débrouillards - Francis Rol-Tanguy (Président)Maison des Lanceurs d’Alerte - Arnaud Apoteker et Nadège Buquet (coprésidents)Mouvement pour une alternative non-violente - Marie Bohl (porte parole)Nothing 2 Hide - Grégoire Pouget (président)Observatoire des Multinationales - Olivier Petitjean (coordinateur)Pas sans nous - La coordination nationalePPLAAF (Plateforme de Protection des lanceurs d’Alerte en Afrique)Plastic Attack France - Fanny Vismara (présidente)IASTAR FRANCE, le réseau des Radios Campus - Maïté Baranger (présidente)Reporters Sans Frontières - Christophe Deloire (directeur général)Sciences Citoyennes - Aurore Grandin et Jacques Testart (porte-paroles)SEA SHEPERD - Lamya Essemlali (présidente)Sherpa - Franceline Lépany (présidente)Syndicat des Avocats de France - Estellia Araez (présidente)Sud Travail Affaires Sociales - Sarah-Loëlia Aknin et Damien Coulbeaut, (co-secrétaires)Syndicat National Travail Emploi Formation Professionnel - CGT - Valérie Labatut (secrétaire nationale)Transparency International France - Patrick Lefas (président)UGICT CGT - Marie-José Kotlicki et Sophie Binet (co-secrétaires générales)Union Sud Culture Et Medias Solidaires - Henri Boursier (secrétaire général)Union Syndicale Solidaires - Murielle Guilbert (co-déléguée)U Levante - La direction collégialeZero Waste France - Juliette Franquet (directrice) Et des membres de la Coalition pour les libertés associatives :- Action Droits des Musulmans - Sihem Zine (présidente),- Collectif des Associations Citoyennes (CAC) - Gilles Rouby (président),- Tous Migrants - Michel Rousseau (coordinateur),- ATTAC France - Aurélie Trouvé (porte-parole),- Centre de Recherche et Information sur le développement - CRID Emmanuel Poilane (président),- ReAct - Marielle Benchehboune (coordinatrice),- France Nature Environnement (FNE) - Jérôme Graefe (juriste),- Ligue des Droits de l’Homme (LDH) - Malik Salemkour (président)- Ritimo Marie Youakim (coprésidente).- VoxPublic – Jean-Marie Fardeau (délégué national) A voir également sur Le HuffPost: Ces enseignants du 93 pris en étau entre Covid à l’école et la difficulté de faire cours
https://www.huffingtonpost.fr/entry/m-le-premier-ministre-pour-notre-democratie-lagrement-de-lassociation-anticor-doit-etre-renouvele_fr_60658c11c5b6555472cf524c
Société

Extinction Rebellion souille la façade de la banque de France pour faire passer un message


ENVIRONNEMENT - Ce jeudi 1er avril, le collectif écologiste Extinction Rebellion a organisé une opération de désobéissance civile à la banque de France à Paris. En présence du député européen “Nouvelle donne”, Pierre Larrouturou, et de la députée européenne EELV, Marie Toussaint, une trentaine de militants du mouvement écologique se sont rassemblés devant la banque de France pour dénoncer ce qu’ils appellent les “investissements toxiques”, finançant les énergies fossiles. Lors d’une mise en scène digne d’une fiction, plusieurs militants ont escaladé la façade du bâtiment avant de déployer une banderole portant l’inscription “Argent Magique: investissements toxiques”.Et alors que des militants masqués se tenaient sur le bord des fenêtres grillagées de l’établissement, d’autres ont aspergé les murs d’une peinture noire, symbolisant le pétrole, tandis qu’une poignée de militants dispersait de faux billets en s’adressant à la foule, le tout en jouant le morceau, Money de Pink Floyd en musique de fond, comme vous pouvez le voir dans la vidéo en tête d’article. L’opération a pris fin peu après l’arrivée des forces de l’ordre. Pierre Larrouturou et plusieurs manifestants ont par ailleurs été verbalisés pour “attroupement illégal”. À voir également sur Le HuffPost: L’intervention de Mélenchon sur la loi Climat a tourné à la castagne avec la majorité LREM
https://www.huffingtonpost.fr/entry/extinction-rebellion-souille-la-facade-de-la-banque-de-france-pour-faire-passer-un-message_fr_6065c77ac5b68c5541d22bf9
Environnement

Tenez-vous bien : Yan Wagner fait son propre “BREXIT”


Le titre figure sur “Couleur Chaos”, son troisième long format à paraître le 3 septembre prochain chez Yotanka Records.
https://www.lesinrocks.com/musique/tenez-vous-bien-yan-wagner-fait-son-propre-brexit-354925-01-04-2021/
Musique

Mozambique : Trois questions pour comprendre la menace djihadiste dans ce pays du sud de l'Afrique


Depuis plusieurs jours, des groupes djihadistes sèment le chaos dans la province du Cabo Delgado

Monde

Les Marseillais à Dubaï : Océane El Himer et Flo se séparent, Manon Marsault ne veut pas parler à Carla Moreau... Replay de l'épisode 29





Vous avez loupé l'épisode 29 des Marseillais à Dubaï ? Notre replay est disponible juste ici.
Lire l'article complet par ici


https://www.melty.fr/les-marseillais-a-dubai-oceane-el-himer-et-flo-se-separent-manon-marsault-ne-veut-pas-parler-a-carla-moreau-replay-de-l-episode-29-a754515.html
Télévision

Fanny Salvat et Jessica Errero en couple et sur le point d'officialiser ? Ces messages veulent tout dire





Fanny Salvat et Jessica Errero seraient-elles sur le point d'officialiser leur histoire d'amour ? Ces messages veulent tout dire et on vous propose de les découvrir dans cet article.
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https://www.melty.fr/fanny-salvat-et-jessica-errero-en-couple-et-sur-le-point-d-officialiser-ces-messages-veulent-tout-dire-a754421.html
People

Manon Marsault de nouveau en guerre avec Jessica Thivenin ? Elle partage des messages qui sèment le doute





Les deux candidates des Marseillais à Dubaï seraient-elles de nouveau en guerre ? La femme de Julien Tanti a partagé des messages qui sèment le doute et que l'on vous propose de découvrir ici.
Lire l'article complet par ici


https://www.melty.fr/manon-marsault-de-nouveau-en-guerre-avec-jessica-thivenin-elle-partage-des-messages-qui-sement-le-doute-a754427.html
People

Jazz lassée de ses clashs avec Manon Marsault, Jessica Thivenin et Nabilla, elle prend une grande décision





Suite à tous ses bad buzz sur les réseaux sociaux ainsi que ses clashs avec Maeva Ghennam, Nabilla, Jessica Thivenin et les autres, Jazz prend une décision inattendue...
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https://www.melty.fr/jazz-lassee-de-ses-clashs-avec-manon-marsault-jessica-thivenin-et-nabilla-elle-prend-une-grande-decision-a754474.html
People

SFR : Les syndicats craignent jusqu’à 2.000 « suppressions de postes » en 2021


Des négociations d’entreprise, dont la date n’est pas encore arrêtée, devraient débuter prochainement

Société,SFR

Étienne Gernelle – Comment sauver la gauche


EDITO. La complaisance envers l'islamisme et le racialisme d'une partie de la gauche peuvent-ils la couler tout entiere? Pas si elle relit son histoire.
https://www.lepoint.fr/editos-du-point/etienne-gernelle/etienne-gernelle-comment-sauver-la-gauche-01-04-2021-2420382_782.php#xtor=RSS-221

Des opérations de chirurgie esthétique diffusées en direct sur Snapchat


Un chirurgien americain a succes diffuse ses operations sur les reseaux sociaux, relate France 2. Elles sont suivies par 2 millions de fans.
https://www.lepoint.fr/sante/des-operations-de-chirurgie-esthetique-diffusees-en-direct-sur-snapchat-01-04-2021-2420323_40.php#xtor=RSS-221

Plantu a signé aujourd’hui son dernier dessin en une du journal "Le Monde" - "Libération" publie un numéro spécial pour marquer le départ en retraite de son caricaturiste attitré Willem


Plantu a signé mercredi son dernier dessin en une du journal Le Monde, qui rend hommage dans un supplément de huit pages à son dessinateur vedette, tandis que Libération a publié un numéro spécial pour marquer le départ en retraite de son caricaturiste attitré Willem (voir ci-dessous). Hasard du calendrier, les deux dessinateurs de presse ont fait valoir leurs droits à la retraite dans leurs quotidiens respectifs au même moment.Pour son dernier dessin en première page du Monde, qui orne l'édition publiée mercredi et datée du jeudi 1er avril, Plantu montre le président Macron à l'Elysée, tourneboulé et ne sachant pas, à quelques heures de son allocution, quelles nouvelles mesures annoncer contre le Covid-19. Un dessin qui s'accompagne de multiples clins d'oeil aux lecteurs du Monde : des petites souris (animaux qui agrémentent souvent ses dessins) agitant un mouchoir pour dire au revoir, une Marianne masquée, et plusieurs colombes (son autre animal fétiche), dont l'une tient un point d'interrogation dans son bec, référence à son tout premier dessin publié dans le journal en 1972.Le quotidien retrace sa carrière de près d'un demi-siècle dans un supplément de huit pages, avec une interview de l'artiste et une sélection de ses dessins les plus marquants, décennie par décennie, dans laquelle on voit l'évolution de son style. Comme l'avait expliqué à l'AFP le directeur du Monde Jérôme Fenoglio, Plantu sera remplacé par des dessinateurs et dessinatrices du collectif international "Cartooning for peace" qu'il a confondé, et auxquels le journal fera désormais appel pour sa une.De son côté, Libération a dédié son numéro de mercredi à Willem, qui prend lui aussi sa retraite après 40 ans au sein du journal. Le quotidien propose là encore une interview, des témoignages et de nombreuses reproductions de ses dessins. Willem s'est caricaturé lui même sur la couverture du journal, où on le voit de dos, un verre à la main, devant une feuille blanche entourée des personnages qu'il prenait plaisir à tourner en dérision...Enfin, Libé publie en dernière page un portrait (écrit) de sa nouvelle caricaturiste attitrée, Coco, "première femme à avoir un tel rôle dans un quotidien national", sous la forme d'une lettre adressée à la trentenaire, rescapée de l'attentat contre Charlie Hebdo en janvier 2015. La dessinatrice débutera dans ses pages jeudi..
https://www.jeanmarcmorandini.com/article-456559-plantu-a-signe-aujourd-hui-son-dernier-dessin-en-une-du-journal-le-monde-liberation-publie-un-numero-special-pour-marquer-le-depart-en-retraite-de-son-caricaturiste-attitre-willem.html
Actu

Procès de Derek Chauvin : les suppliques de George Floyd hantent le prétoire


>, >... Les enregistrements des cameras qui ont capte les derniers instants de la victime ont ete diffuses.
https://www.lepoint.fr/justice/proces-de-derek-chauvin-les-suppliques-de-george-floyd-hantent-le-pretoire-01-04-2021-2420320_2386.php#xtor=RSS-221

Lorsqu'on élève un enfant autiste, le moindre changement du quotidien chamboule toute la famille


CONFINEMENT — En ces temps difficiles, il m’est arrivé d’entendre des voix s’élever, offusquées que certains parents puissent être terrifiés à l’idée d’être contraints de devoir garder leurs enfants plus qu’à l’accoutumée. Mais c’est bien plus compliqué que ça. À la veille de la journée mondiale de sensibilisation à l’autisme, je vais essayer de vous raconter pourquoi.Vous avez envie de raconter votre histoire? Un événement de votre vie vous a fait voir les choses différemment? Vous voulez briser un tabou? Vous pouvez envoyer votre témoignage à temoignage@huffingtonpost.fr et consulter tous lestémoignages que nous avons publiés. Pour savoir comment proposer votre témoignage, suivez ce guide!Je m’appelle Daisy, je suis illustratrice j’ai 35 ans et je suis l’heureuse maman de Sacha 8 ans et d’Elliot 4 ans diagnostiqué autiste il y a tout pile un an.Nos enfants ont besoin de routine plus que quiconqueParce que c’est cette même rigidité d’agenda qui leur permet de s’adapter à un monde qui n’est pas le leur. Tous les jours, plus ou moins facilement, en étant plus ou moins accompagnés.Un passage à l’heure d’été, un trajet modifié, un visage non familier, une école fermée et c’est tout leur univers qui se retrouve chamboulé.Parce que l’école c’est aussi un répit, pour eux, pour nous, pour leur frère/sœur, dans un quotidien immuable d’hypervigilance, souvent ponctué de crises, de frustration, et d’incompréhension. Le tout exacerbé en période confinée.Parce qu’en tant que parents, nous portons le poids de la culpabilité au quotidien de ne pouvoir être équitable dans la répartition de notre temps auprès de nos enfants.Les frères et sœurs tentent de s’adapter tant bien que mal à cette vie de famille extraordinaire. L’école est donc aussi pour eux une bouffée d’air frais hors d’un quotidien mouvementé.Parce que l’école nous permet à nous, parents de continuer à mener une activité professionnelle souvent déjà fortement chamboulée par le handicap de nos enfants.Parce que les rendez-vous chez l’orthophoniste, chez l’ergothérapeute chez l’éducateur, chez le psychomotricien ont remplacé la pause-café à la photocopieuse du jeudi matin.C’est tout l’équilibre financier qui est touché. Nous parents, arborons notre cape d’aidant du matin au soir. Et bien souvent nous la gardons la nuit également. Que nos enfants aient 2, 5, 9 ou 12 ans. Alors quand nos enfants peuvent bénéficier d’une prise en charge adaptée de quelques heures ou quelques jours, ces instants deviennent sacrés. Parce qu’à l’école nos enfants apprennent bien au-delà du passé composé ou de l’imparfaitIls apprennent à décrypter un sourire, un regard, à gagner en autonomie, à développer leurs habilités sociales à développer leur langage. Bref à amadouer tout ce qui pour eux ressemble à du japonais pour un non initié.Scolariser nos enfants relève d’un vrai combat.S’il existe des structures adaptées, les places y sont rares.Si des AVS peuvent accompagner nos enfants dans des classes “standard”, les heures restent attribuées au compte-gouttes et encore bien trop souvent non honorées par le manque de moyens et de personnel. Si quelques rares enfants peuvent bénéficier d’une prise en charge pendant les vacances scolaires, souvent, nos extras ont encore difficilement accès aux centres aérés par manque d’accompagnement. Vous comprenez alors pourquoi ces quelques heures/jours d’école sont précieux pour nous parents, mais aussi un fil rouge pour nos enfants et un repère pour toute la famille.Vous voyez, il y a toutes ces choses que beaucoup ne soupçonnent pas.L’impact du handicap d’un enfant s’étend bien au-delà de la partie visible de l’iceberg.Sensibiliser, communiquer et informer toujours et encoreNous sommes des milliers de parents, de familles, à mener cette lutte au quotidien. Pour que nos enfants bénéficient d’une prise en charge adaptée, pour que l’accès au diagnostic soit plus précoce et plus rapide (dans certains départements, vous pouvez attendre plus d’un an pour espérer un premier rendez-vous.) Pour que des moyens humains, mais aussi de formation soient injectés dans l’Éducation nationale afin que nos enfants ne soient pas laissés sur le banc de touche.  Nous menons ce combat pour nos enfants, pour nos familles, pour que chacun puisse trouver un équilibre à la fois personnel, mais aussi familial. Pour que l’avenir, qu’il s’agisse de demain ou de dans 10 ans, devienne moins flou et un peu plus serein. Pour rappelL’autisme, aujourd’hui appelé troubles du spectre de l’autisme (TSA), est un trouble du neuro-développement humain (ce n’est donc pas une maladie) caractérisé par des difficultés dans les interactions sociales et la communication, et des comportements et intérêts à caractère restreint, répétitif et stéréotypé. Le tout à des degrés plus ou moins sévères.Ce billet est inspiré du post que Daisy a publié sur son compte Instagram.Vous pouvez retrouver Daisy sur son site internet et ses comptes Facebook et Instagram. Pour aller plus loin, les ouvrages de Daisy:Dans ma classe extraordinairement ordinaire aux Éditions Ailes et grainesÇa va aller ! aux Éditons Jouvence Collection #sansfiltre (en précommande)À voir également sur Le HuffPost: Samuel Le Bihan raconte pourquoi le confinement est dur pour sa fille autiste
https://www.huffingtonpost.fr/entry/lorsquon-eleve-un-enfant-autiste-le-moindre-changement-du-quotidien-chamboule-toute-la-famille-blog_fr_6065c5a9c5b633ce2e18fdde
LIFE

Des films attendus au cinéma vont pouvoir sortir sur petit écran d'abord


CINÉMA - Ils sont nombreux les films que nous n’avons pas encore pu voir au cinéma. Environ 400 longs-métrages dont 200 français sont en attente selon Le Monde. Alors, pour éviter un embouteillage monstre lors des réouvertures des salles obscures (fermées depuis octobre), le CNC a annoncé revoir ses règles ce jeudi 1er avril. Le Centre national du cinéma et de l’image animée permet exceptionnellement aux films de cinéma de sortir déjà sur petit écran, sans “perdre leur accès aux aides”. Le CNC va cette fois un peu plus loin que ses mesures du premier confinement, en mars 2020. Les films vont pouvoir sortir en e-cinema (achat ou location à l’acte) mais surtout, cette fois-ci, sur Canal+ et les plateformes de SVOD comme Netflix, Amazon Prime Video ou encore Disney+.“Il serait préjudiciable à la fois pour le public et pour nos créateurs qu’en raison d’un trop grand nombre de films disponibles, les grosses productions notamment américaines privent d’exposition les œuvres plus diversifiées. Il est fondamental que chaque œuvre puisse rencontrer son public”, a déclaré le président du CNC, Dominique Boutonnat, dans un communiqué.En pratique, les films pourront demander au CNC de bénéficier de cette dérogation, afin de sortir exceptionnellement sur les plateformes en ligne, en DVD ou encore à la télévision, jusqu’à un mois après la réouverture des salles, “tout en conservant les aides reçues” lors de leur production.Cette mesure “ne remet en cause en aucune manière la chronologie des médias ni son évolution prochaine”, prend soin de souligner le CNC. Ces règles, qui régissent la sortie des films en France depuis leur sortie en salle jusqu’à leur diffusion à la télévision notamment, sont actuellement rediscutées pour mieux prendre en compte les puissantes plateformes de type Netflix.D’autres mesures pourraient être annoncées pour tenter de mettre de l’ordre dans l’énorme masse de films en attente de sortie: l’Autorité de la concurrence doit se prononcer prochainement sur un “calendrier concerté des sorties en salles”, souhaité par les professionnels.À voir également sur Le HuffPost: Tous les films que le confinement vous a empêché de voir et qui sortiront (normalement) en 2021LIRE AUSSI...Vous pourrez entendre la voix de Naya Rivera une dernière fois dans un filmMacron vise la mi-mai pour entamer la réouverture de la culture et des terrasses
https://www.huffingtonpost.fr/entry/cnc-cinema-films_fr_6065c63ac5b696686f6efe1a
CULTURE,Cinéma,Films

L'éditorialiste Nathalie Saint-Cricq dénonce les médecins qui sont "devenus des stars des plateaux": "Ils ont tendance à en rajouter. Il faut les éviter"


Ce matin, Nathalie Saint-Cricq était l'invitée de Jean-Marc Morandini dans "Morandini Live" sur CNews et Non Stop People. L'éditorialiste politique de France Télévisions a notamment évoqué les nombreux médecins qui sont présents quotidiennement sur les plateaux TV pour évoquer la crise sanitaire."On essaye de suivre ce qui a été dit depuis le début. Les gens qui ont toujours dit la même chose, ce sont des gens qu'on a tendance à croire un peu plus, comme le professeur Flahaut qui n'a jamais changé de discours. Ensuite, il y a des gens qui sont devenus des espèces de stars des plateaux. Ils sont contents d'aller à la TV. Plus on dit des choses caricaturales, plus on est invité", a-t-elle déclaré.Et d'ajouter : "Donc, ils ont tendance à en rajouter. Il faut les éviter. Et puis il y a ceux qui ont écrit des livres et qui sont devenus des peoples. Comme ils sont devenus des peoples, ils sont grisés par les médias, ils ont envie d'en faire plein"."A partir de là, il faut faire une synthèse entre tout ce qu'on entend. Il y a des gens qui font un peu de politique. Du côté de l'AP-HP, ils sont plutôt contents de pouvoir essayer de déstabiliser le gouvernement", a continué la journaliste en précisant "qu'il ne faut pas non plus laisser entendre aux gens qu'on va les laisser mourir".
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  • Publication : 01-04-2021 à 17:54
  • Révision : 30-09-2024 à 06:31
  • Consultation : 26-10-2024 à 00:44
  • Création : 01-04-2021 à 17:54
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